Conclusion
Une méta-analyse d'études épidémiologiques prospectives a montré qu'il n'existe pas de preuves significatives permettant de conclure que les graisses saturées alimentaires sont associées à un risque accru de maladies coronariennes ou de maladies cardiovasculaires. Des données supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si les risques de maladies cardiovasculaires sont susceptibles d'être influencés par les nutriments spécifiques utilisés pour remplacer les graisses saturées.
Conclusion
Un taux élevé de LDL-C est inversement associé à la mortalité chez la plupart des personnes de plus de 60 ans. Cette constatation est en contradiction avec l'hypothèse du cholestérol (c'est-à-dire que le cholestérol, en particulier le LDL-C, est intrinsèquement athérogène). Étant donné que les personnes âgées ayant un taux élevé de C-LDL vivent aussi longtemps, voire plus longtemps, que celles ayant un faible taux de C-LDL, notre analyse permet de remettre en question la validité de l'hypothèse du cholestérol. En outre, notre étude justifie une réévaluation des lignes directrices recommandant la réduction pharmacologique du LDL-C chez les personnes âgées dans le cadre des stratégies de prévention des maladies cardiovasculaires.
Résumé
Depuis un demi-siècle, un taux élevé de cholestérol total (CT) ou de cholestérol à lipoprotéines de basse densité (C-LDL) est considéré comme la cause principale de l'athérosclérose et des maladies cardiovasculaires (MCV), et le traitement par statines a été largement promu pour la prévention cardiovasculaire. Cependant, on comprend de plus en plus que les mécanismes sont plus compliqués et que le traitement par statines, en particulier lorsqu'il est utilisé en prévention primaire, est d'un bénéfice douteux. Domaines couverts : Les auteurs de trois grandes revues récemment publiées par les défenseurs des statines ont tenté de valider le dogme actuel. Cet article décrit les graves erreurs contenues dans ces trois études ainsi que d'autres falsifications évidentes de l'hypothèse du cholestérol. Commentaire d'expert : Notre recherche de falsifications de l'hypothèse du cholestérol confirme qu'elle ne peut satisfaire à aucun des critères de causalité de Bradford Hill et que les conclusions des auteurs des trois revues sont basées sur des statistiques trompeuses, l'exclusion d'essais infructueux et l'ignorance de nombreuses observations contradictoires.